Qui sommes-nous ?
Les Petites Sœurs des Maternités Catholiques
Historique

« Béni soit Dieu, le Père de notre Seigneur Jésus Christ ! (…) Il nous a choisis, dans le Christ, avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints, immaculés devant lui, dans l’amour.  » (Eph 1, 3-4)

Nos fondateurs

Monsieur Louis Lantelme, né en 1864 et mort en 1945, industriel en soierie à Jallieu, est un père de famille blessé dans sa paternité : il souffre avec son épouse des suites de la naissance de leur premier enfant. Né à domicile dans des conditions difficiles, le petit Jean est handicapé.

Alexandre Caillot, né à Doyet (Allier) le 21 juin 1861 et mort à Grenoble le 5 janvier 1957, est évêque de Grenoble de 1917 à 1957. Il porte en son cœur de pasteur le souci des familles.

La fille de Monsieur Louis Lantelme, Marie-Louise Lantelme, née le 5 janvier 1900 à Miribel et décédée le 1er novembre 1974, est une jeune femme qui a entendu l’appel du Seigneur à se consacrer à Lui dans la vie religieuse et qui écoutera l’appel de son évêque à épanouir sa vocation dans le projet de son père.

Monseigneur Emile Guerry, né le 28 septembre 1891 à Grenoble et mort le 11 mars 1969, est prêtre du diocèse de Grenoble avant d’être nommé, en 1940, archevêque-coadjuteur de Cambrai. C’est en 1952, qu’il succède à Mgr Jean-Arthur Chollet comme archevêque de Cambrai jusqu’en 1966. Figure du catholicisme social, il œuvre beaucoup dans l’Action Catholique. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur la nature de l’épiscopat ou encore la paternité divine.

 

Historique 16

Une histoire de famille 

« Tout commença par une œuvre sociale… » (Monseigneur Guerry)

Dans son usine de tissage, Monsieur Lantelme, homme bienveillant, chrétien et ouvert, reçoit les confidences de ses ouvrières : dès l’annonce d’une grossesse, souvent l’entourage familial, y compris le mari, les maltraitent. Alors il élabore un projet : créer une maternité pour le personnel des usines de tissage du secteur ; une maternité modèle où les mères seraient accueillies, respectées, où l’enfant naîtrait dans de bonnes conditions, avec un maximum de sécurité.

En 1920, il demande à sa fille, Marie-Louise, de faire des études de sage-femme à Lyon. Elle obtient brillamment son diplôme et se perfectionne dans une grande maternité du Creusot, durant huit années.

Cependant, depuis de nombreuses années Marie-Louise a entendu l’appel du Seigneur et s’oriente vers une Congrégation missionnaire. Elle se prépare à partir aux Indes. Elle est déjà inscrite dans la branche missionnaire des Filles de Saint François de Sales. Ainsi est-ce un véritable dilemme pour elle lorsqu’en 1928 son père lui demande avec insistance de revenir à Jallieu ouvrir une maternité !

Alors que se crée une certaine tension entre le père et la fille, chacun pensant à « son projet », Marie-Louise a un entretien providentiel avec Monseigneur Caillot, évêque de Grenoble, qui lui demande de réaliser sur place le projet de son père : « Faites cette œuvre que vous demande votre père, moi je me charge de votre vocation ».

Marie-Louise obéit, rapidement rejointe par quelques jeunes filles désireuses de servir « le projet ». Un ancien patronage de l’église est proposé par le curé de la paroisse… et la maternité s’installe.

La première maman arrive avant que les travaux soient terminés, et c’est dans la maison de Monsieur et Madame Lantelme que naîtra le premier bébé des Maternités Catholiques !

 

Historique 7

Les débuts de la première Maternité Catholique

Le 2 février 1930, Monseigneur Caillot vient inaugurer la maternité. Il la bénit et définit son esprit et son but :

« Rendre la maternité non seulement désirable, mais pratiquement possible, non seulement souhaitable, mais acceptable. C’est-à-dire qu’il faut entourer la maternité aujourd’hui, en même temps que de soins prophylactiques appropriés et d’attentions prévenantes, empressées, désintéressées, aussi et surtout d’une ambiance morale, d’une atmosphère religieuse qui lui rende aux yeux de tous et des mères elles-mêmes le respect, la dignité… »

Ce jour-là est née l’œuvre sociale : la Maternité Catholique pour la défense de la vie humaine dès sa conception, de l’amour, du mariage, de la famille.

Historique 3

De l’oeuvre sociale à la Congrégation religieuse

Le 14 septembre 1932, l’abbé Guerry, Directeur au grand séminaire de Grenoble, est appelé par Monseigneur Caillot qui lui annonce sa nomination de Vicaire général, et lui confie une mission concernant l’œuvre sociale de la Maternité Catholique de Jallieu :

« L’animatrice, Marie-Louise Lantelme, persiste dans sa vocation religieuse. Je voudrais savoir s’il est possible, avec les jeunes filles qui se sont jointes à elle à la Maternité Catholique, de réaliser une Congrégation religieuse. Le Droit Canon ne le permet pas pour l’instant. Je vous confie la mission de faire cette fondation, si elle est possible. »

En octobre 1932, à Rome, le pape Pie XI encourage vivement le projet : « A des besoins nouveaux, il faut des œuvres nouvelles. Que ces jeunes filles vivent en vraies religieuses. »

Cependant, en raison de son caractère très nouveau, il faut attendre 25 ans pour que la Congrégation soit reconnue officiellement par l’Eglise, dont la sage prudence demandait une expérience de vie avant de se prononcer.

L’expérience est convaincante :

  • Le 15 août 1954, Monseigneur Caillot prononce le décret d’érection en Congrégation diocésaine.
  • Le 21 novembre 1982, le Pape Jean-Paul II accorde à la Congrégation la reconnaissance de droit pontifical.
Historique 2

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