« Annoncer, célébrer, servir l’Evangile de la vie »
Telle était l’invitation du Pape Jean-Paul II aux chrétiens et à toutes les personnes de bonne volonté, dans son encyclique « l’ Evangile de la vie ». Telle est la vocation propre des Petites Sœurs des Maternités Catholiques depuis 1930, au service de tous, sans distinction d’origine, de culture ou de religion.
Annoncer
En invitant, d’abord par leur témoignage de vie consacrée et de dévouement, les chrétiens et tous les hommes de bonne volonté à vivre en « peuple de la vie et pour la vie » et à développer une culture
de la vie sans hésiter à être parfois à contre-courant.
En aidant « les jeunes à comprendre et à vivre la sexualité, l’amour et toute l’existence, en en reconnaissant le sens réel et l’étroite interdépendance » (EV 97).
En faisant en sorte qu’apparaisse clairement et efficacement (EV 88) l’identité chrétienne de leurs établissements de soins « les Maternités Catholiques ».
En reconnaissant et promouvant la dignité et le « rôle unique » des femmes, la valeur irremplaçable de la famille fondée sur le mariage, le respect inconditionnel de la vie humaine depuis sa conception jusqu’à son terme naturel.
Célébrer
En portant sous le regard de Dieu, Père, dans leur prière communautaire et personnelle les mamans, les enfants, les couples et les familles soignés, servis et rencontrés chaque jour.
En faisant leur une prière du Pape Jean-Paul II à la Vierge Marie « O Marie, aurore du monde nouveau, Mère des vivants, nous te confions la cause de la vie »…
Servir
En mettant « en place des formes raisonnables et efficaces d’accompagnement de la vie naissante… », avec une attention particulière pour les enfants à naître atteints de maladies graves et leurs parents.
En développant toutes les actions en faveur de la formation de la conscience, de l’action éducative « qui aide l’homme à être toujours plus homme ».
En vivant ce service dans l’amour et la vérité, c’est-à-dire dans la miséricorde, avec un égard particulier pour les femmes qui ont eu recours à l’avortement ou subi la perte d’un enfant, et leurs souffrances (EV 99).
Le Pape de la Famille
« Dans le service du Peuple de Dieu, saint Jean-Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du Pape de la famille. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.
Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l’Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours. »
Quelques dates importantes
Le 6 juin 1980
Le 6 juin 1980, Jean-Paul II reçoit des Petites Sœurs en audience privée, à l’occasion du cinquantième anniversaire de l’Institut, fondé le 2 février 1930.
Connaître le Père,
manifesté en Jésus-Christ,
sous l’action de l’Esprit-Saint,
pour l’adorer comme le Père unique,
source et terme de la Sainte Trinité,
source et terme de toute paternité.
Servir son projet d’amour sur l’homme
pour glorifier son Nom de Père
par notre mission au service du don
de la vie humaine et divine de ses enfants.
Tel est le charisme que nous avons reçu
de nos Fondateurs, pour l’Eglise.
(Règle de vie des Petites Soeurs des Maternités Catholiques)
Le 18 octobre 1982, le Pape Jean-Paul II, dans sa bienveillance, accorde à l’Institut la reconnaissance de droit pontifical.
Pour rendre témoignage de l’amour infini du Père,
nous faisons nôtre la mission de l’Eglise,
selon le dynamisme et dans les limites de notre charisme spécifique.
Nous voulons être signe de la tendresse du Père
pour les familles à qui nous sommes envoyées,
et manifester par notre vie entièrement livrée au Père
le sens ultime de toute vie humaine créée pour les noces éternelles.
(Règle de vie des Petites Sœurs des Maternités Catholiques)
Le 28 mars 1984, un pèlerinage à Rome organisé par les Petites Sœurs à l’occasion du Jubilé des Familles rassemble sur la place St Pierre, pour l’audience générale, des Petites Sœurs, des membres de leurs familles, des médecins et personnels des Maternités Catholiques. Voici le message que leur a adressé le Pape Jean-Paul II :
« Dans le prolongement du jubilé des familles, nous sommes heureux de voir ici les Petites Sœurs des Maternités Catholiques, avec les médecins, les personnels, les foyers qui travaillent autour de cet Institut.
Comment ne pas apprécier la contribution qualifiée, compétente et profondément chrétienne que vous apportez au service de la vie dès sa conception, surtout au moment capital de la naissance, et donc au service du mariage, des familles que vous accueillez, réconfortez, aidez, éclairez selon le dessein de Dieu et l’enseignement de l’Eglise !
Grand merci au nom de ces familles !
Que votre expérience serve aussi la pastorale familiale des diocèses et sensibilise les autres congrégations religieuses au rôle de la famille ! »
Ecoutez la voix de Saint Jean-Paul II saluant les Petites Soeurs sur la place Saint Pierre
Le 28 juin 1996, Jean-Paul II nomme Sœur Marie Luc, Petite Sœur pédiatre, membre de l’Académie Pontificale pour la Vie.
Notre mission dans l’Institut nous conduit à répondre également aux appels des jeunes, des couples, de tous ceux qui s’interrogent sur les problèmes de la vie naissante et sur le sens de la vie humaine.
Nous collaborons avec les personnes et les mouvements qui travaillent à promouvoir les valeurs familiales selon la pensée de Dieu, Créateur et Père, telle qu’elle est interprétée pour nous par le Magistère de l’Eglise.
Souvent à contre-courant des mentalités, nos choix éthiques et nos prises de position en faveur du respect de l’homme susciteront la recherche des médecins et des membres des professions paramédicales affrontés, comme nous, à des situations délicates et complexes, aux diverses détresses des mères et des couples.
Il s’agit pour nous, humblement mais courageusement, d’atteindre et de bouleverser par la force de l’Evangile les critères de jugement, les valeurs déterminantes, les centres d’intérêt, les lignes de pensée qui sont en opposition avec le projet de Dieu sur l’homme.
(Règle de vie des Petites Sœurs des Maternités Catholiques)
A l’invitation du Saint Père à l’occasion du jubilé de l’an 2000, des familles se sont jointes aux Petites Soeurs pour un pèlerinage à Rome. Dans la joie et la ferveur, ce fut un vrai temps fort vécue en Eglise, famille des Peuples, symbolisée par les deux bras de la place saint Pierre évoquant une mère rassemblant tous ses enfants.
Pèlerinage des responsables de « Visages de Miséricorde :
« Toute sa vie, saint Jean-Paul a cherché à faire connaitre le message de la Miséricorde divine, révélé notamment à sainte Faustine par le Christ lui-même. Il institua la fête de la divine Miséricorde le dimanche suivant Pâques, comme le demandait Jésus à la sainte polonaise. Et c’est lors de cette fête en 2005 que Jean-Paul II retourna dans la maison du Père.
Afin de poursuivre l’évangélisation par la Miséricorde, des congrès mondiaux et nationaux ont vu le jour en 2008, organisés par les Visages de Miséricorde. Les Visages de Miséricorde rassemblent divers associations, congrégations et mouvements (dont les Petites Sœurs des Maternités Catholiques), qui font connaître la Joie et la Force de la Miséricorde, chacun selon son charisme propre.
Le 13 décembre 2019, le Pape François a reçu en audience des responsables de Visages de Miséricorde en France. Les Petites Sœurs du conseil général ont eu la joie de s’y rendre. Par cette rencontre, c’est le lien avec saint Jean-Paul II qui se continue à travers la figure du successeur de saint Pierre.
« J’étais malade, et aujourd’hui je suis guérie ! » (Petite Soeur Marie Simon-Pierre)
J’étais malade et je suis guérie. Cette guérison miraculeuse est une bénédiction pour l’Eglise, pour le monde, mais aussi pour notre Institut religieux consacré tout entier au service de la vie, de la famille. Bénédiction que nous accueillons avec joie, reconnaissance et humilité. Je suis bouleversée de savoir qu’elle a contribué au procès de béatification du Pape Jean-Paul II.
Je souffrais de la maladie de Parkinson depuis 2001. J’étais encore jeune puisque je n’avais que 40 ans. J’avais la grâce de vivre en Communauté et de travailler, de pouvoir me donner aux autres, de ne pas rester repliée sur moi.
Le Pape Jean-Paul II était pour moi un Pasteur selon le Cœur de Dieu. Il était proche de tous, du plus faible, du pauvre, du petit, du malade… C’était un homme de prière et un apôtre de la miséricorde, défenseur de la vie, de la famille, il œuvrait pour la paix. A sa mort, j’ai ressenti un grand vide, le sentiment que je perdais un ami, un être cher, quelqu’un qui me comprenait.
Après l’annonce du diagnostic, j’éprouvais beaucoup de difficultés à regarder Jean-Paul II à la télévision. Il me renvoyait l’image de ma propre maladie. Cependant, je demeurais très proche de lui par la prière. Je l’ai toujours admiré, j’admirais son humilité, sa force, son courage. Son exemple et témoignage d’oubli total de sa personne pour se donner à son ministère, me stimulait dans la foi et le combat pour accepter cette souffrance et pour l’offrir, car sans amour cela n’avait pas de sens. Je savais qu’il pouvait comprendre ce que je vivais…
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Pourquoi cette neuvaine ?
Une neuvaine (prière de neuf jours) pour demander à Dieu la guérison de Petite Sœur Marie Simon-Pierre par l’intercession du Pape Jean-Paul II a été dite successivement par toutes les communautés de Petites Sœurs à partir du 14 mai 2005, sur demande de la Supérieure générale.
Pourquoi ?
► Parce que Petite Sœur Marie Simon-Pierre était atteinte de la même maladie que le Pape Jean-Paul II, maladie qui compromettait de plus en plus son travail de surveillante de néonatologie.
► Parce que la guérison de la Petite Sœur lui permettrait de continuer à assumer son service professionnel. Même si elle-même avait fini par accepter sa maladie et la perspective prochaine du fauteuil roulant, considérant qu’elle ne serait pas moins Petite Sœur en étant malade.
► Comme une grâce spéciale demandée à Dieu pour que le Pape Jean-Paul II puisse être reconnu par l’Eglise comme un Saint, afin d’obtenir, par sa prière auprès de Dieu, un soutien dans la mission spécifique et prophétique des Petites Sœurs des Maternités Catholiques pour le monde de ce temps, au service de la famille et de la vie.
► Parce que l’Institut vit tout particulièrement de l’enseignement du Pape Jean-Paul II sur la famille et la vie.
le 14 janvier 2011
En vue de la béatification de Jean-Paul II, la Postulation de la Cause a soumis à la Congrégation le cas de guérison de la maladie de Parkinson de Sœur Marie Simon-Pierre.
Le 21 octobre 2010, les actes de l’enquête canonique et les examens médicaux ont été soumis à la Commission médicale du dicastère.
Après un examen scrupuleux des témoignages et de la documentation procédurale, la Commission médicale s’est prononcée en faveur du caractère scientifiquement inexplicable de cette guérison.
Ayant pris connaissance des conclusions médicales, les théologiens ont procédé le 14 décembre 2010 à l’évaluation théologique du dossier, reconnaissant à l’unanimité l’unicité, l’antécédence et la choralité de l’invocation adressée à Jean-Paul II, ainsi que son efficacité aux fins de cette guérison miraculeuse.
Le 11 janvier 2011, les Membres de la Congrégation ont émis unanimement une sentence confirmatoire, retenant miraculeuse la guérison de Sœur Marie Simon-Pierre, car scientifiquement inexplicable, et accomplie par Dieu à la suite de l’intercession de Jean-Paul II invoqué par la religieuse malade comme par nombre d’autres fidèles.
Le 14 janvier 2011, le Pape Benoît XVI reconnait comme un miracle attribué à l’intercession de Jean-Paul II la guérison de Petite Sœur Marie Simon-Pierre.
A l’annonce de la reconnaissance de la guérison miraculeuse de Petite Sœur Marie Simon-Pierre, Mère Marie Thomas, Supérieure générale de la Congrégation a partagé à tous l’action de grâce des Petites Sœurs :
« Notre Mère l’Eglise, par la voix de sa Sainteté le Pape Benoît XVI vient d’authentifier la guérison miraculeuse de Sœur Marie Simon-Pierre survenue dans la nuit du 2 au 3 juin 2005. Cette grâce a été accordée par l’intercession du Vénérable Pape Jean Paul II alors que nos Communautés priaient, avec foi, d’un seul cœur.
Nous sommes bouleversées et dans une joie indicible, émerveillées par tant de bénédictions. Notre gratitude envers le Pape Benoît XVI est profonde et notre reconnaissance envers tous ceux qui ont mené à terme ce procès en vue de la béatification du Pape Jean-Paul II est sincère. De façon plus intense en ces heures, notre prière rejoint tous ceux qui souffrent en particulier les malades, les familles et les jeunes qui se sont confiés à notre prière depuis mars 2007. »
Toutes les communautés de l’Institut font leur cette prière de remerciement proposée par Petite Sœur Marie Simon-Pierre :
Père,
De la fenêtre de ta maison,
Jean-Paul II nous voit et nous bénit.
Que son sourire d’humanité
révèle à tous les hommes sa sainteté.
Par la puissance de son intercession,
touche encore, sans te lasser, le cœur
de ceux qui attendent compassion et guérison.
Ton Fils Jésus n’a-t-il pas dit :
« Si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu ? »
Que ton amour de miséricorde fasse
en chacun de nous toute chose nouvelle.
Vers Toi, Père, qui as suscité en ton Eglise
ce pasteur selon ton Cœur,
monte notre louange pour toute grâce reçue.
Amen
« Je te dis que si tu crois, tu verras la Gloire de Dieu. » (Jn 11,40)
De nombreux messages d’action de grâce et de demandes de prière nous parviennent suite à l’annonce de la guérison de Petite Sœur Marie Simon-Pierre.
Des familles et des couples sont en difficulté, des enfants, des parents et grands-parents souffrent de maladies ou de handicaps, des personnes sont blessées par l’avortement ou d’autres formes d’atteinte à la vie, des personnes âgées sont isolées de leur famille…
De nombreux soignants et personnels des services sanitaires et sociaux sont quotidiennement confrontés au combat pour le respect de la vie et de la dignité de la personne humaine…
Des couples, des familles, des personnes qui veulent témoigner de la beauté et de la grandeur de l’amour humain, du mariage, de la famille, de la vie, demandent l’appui de notre prière…
- Vous pouvez vous joindre à cette immense chaîne d’intercession et d’actions de grâce en cliquant sur « prier avec nous ».
- Vous pouvez également confier vos propres intentions en cliquant sur « nous contacter ».
Prière pour obtenir des grâces par l’intercession de Saint Jean-Paul II
O Sainte Trinité, nous te rendons grâce pour avoir fait don à ton Eglise de Saint Jean-Paul II et magnifié en lui la tendresse de Ta paternité, la gloire de la Croix du Christ et la splendeur de l’Esprit d’Amour.
Par son abandon sans condition à Ta miséricorde infinie et à l’intercession maternelle de Marie,
il nous a donné une image vivante de Jésus Bon Pasteur et nous a indiqué la sainteté, dimension sublime de la vie chrétienne ordinaire, voie unique pour rejoindre la communion éternelle avec Toi.
Par son intercession, accorde-nous, selon Ta volonté, la grâce que nous implorons.
Amen !